Problématique qui affecte plus de 85% de la population.
Selon le concept de codépendance que j'ai élaboré, il y a près de 30 ans, toute personne aux prises avec une dépendance visible (les pétales de la fleur) tel l'alcoolisme, la toxicomanie, le jeu compulsif, etc., est d'abord et avant tout un codépendant. Oui, vous avez bien lu, un codépendant.
Donc, selon ce concept, on est loin de la description très limitative de la codépendante comme étant la conjointe d'un alcoolique, n'est-ce pas?
Cette évolution dans la vision de la codépendance nous a permis de traiter avec efficacité des milliers de toxicomanes, de joueurs compulsifs, d’acheteurs compulsifs, et autres dépendants qui ont réussi à éviter le transfert de dépendance ou des rechutes à répétition.
Pour ce faire, ils sont arrivés à réduire - ou à vaincre - les dépendances émotive et affective (dépendances invisibles) par un travail en profondeur sur les quatre éléments au coeur de la codépendance.
Ainsi, les codépendants ont le pouvoir de développer leur capacité d'interpréter la réalité avec plus de justesse, une image plus réaliste d'eux-mêmes, une plus grande autonomie émotive et affective et de se débarrasser des faux besoins amoureux.
Il faut donc cesser de croire que le seul fait de cesser de consommer ou tout autre comportement de dépendance est suffisant pour s’en libérer de ses obsessions et pulsions.
Lorsque la souffrance engendrée par les dépendances invisibles (émotive et affective) devient trop importante, les risques de retourner dans ses anciennes habitudes et dépendances augmentent proportionnellement à la douleur ressentie.
Mais, lorsqu’un travail en profondeur a été réalisé, souvent en psychothérapie, la personne étant bien dans sa peu, autonome et capable de gérer ses émotions et de se rendre heureuse,.ne cherche plus des paradis artificiels.
Diane Borgia, B.Sc, é.r.
Criminologue-psychothérapeute
Spécilaisée en codépendance et gestion des émotions
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